Entre-deux-tours : abstention, quand tu nous tiens.
Après ce premier scrutin et dans notre circonscription (je n'ai pas réussi à trouver les résultats par bureau de vote), il apparaît un certain regroupement des voix autour de la personne de Me Leguille-Balloy M. (candidate LREM) suivie de loin par Mr Montassier W. (UDI) qualifié de justesse. Ouest France spécial législatives 2017.
Souhaitons leur (et nous avec) donc un second tour digne et constructif. Quelques réactions consécutives à l'annonce des résultats sur l'article Ouest France du 11 Juin 2017.
Souhaitons leur (et nous avec) donc un second tour digne et constructif. Quelques réactions consécutives à l'annonce des résultats sur l'article Ouest France du 11 Juin 2017.
Le grand vainqueur de ce 1er tour restera néanmoins l'abstention (quasiment 51.3% des inscrits au niveau national). Bien loin devant le mouvement d'E. Macron, le "parti des abstentionnistes", s'il existait, investirait une bonne partie de ses candidats à la majorité absolue dès le premier tour.
Le Figaro du 11 Juin 2017 : voir la courbe de l'évolution du taux de participation depuis 30 ans aux élections législatives (sources du ministère de l'intérieur - AFP).
Le Figaro du 11 Juin 2017 : voir la courbe de l'évolution du taux de participation depuis 30 ans aux élections législatives (sources du ministère de l'intérieur - AFP).
Gageons donc que les premiers à ne pas s'exprimer sont satisfaits de leur sort? En démocratie, on vote, on s'engage ou l'on se tait non? Je ne peux pas croire que l'on se contente de critiquer et de s'opposer. Alors que nous vivons dans un Etat où nous sommes sensés pouvoir formuler des propositions, puis les soumettre aux autres.
Les plus absents des urnes sont (et de loin) les jeunes, les ouvriers, les sympathisants du FN et de la France Insoumise. Pendant le mandat à venir, comptons donc sur eux pour ne pas trop bloquer le pays et l'Assemblée nationale à chaque annonce de réforme. Et ce, avant même de connaître les modalités de leur mise en œuvre.
Une tentative d'explication du phénomène : les catégories pré-cités rencontrent (a priori, mais pas toujours en réalité et selon les cas) plus de difficultés que les autres catégories socio-professionnelles plus aisées. Tout du moins ils le ressentent comme tel, car certains critères ne sont pas pris en compte si l'on compare uniquement les revenus (temps hebdomadaire réel de travail, irrégularité des horaires, pénibilité physique, charge mentale selon l'implication que chacun met à sa tâche, ...). Toujours est-il que si l'on envie le statut d'autrui, on peut essayer d'en changer, non? La loi qui interdit de changer de profession n'a pas encore été promulguée que je sache? Bon OK, les écueils avant de s'engager dans une formation sont nombreux : temps disponible, coût de certaines écoles, enfants à élever, ... Bref, peu importe les raisons que chacun invoquera, je ne vais pas essayer de les interpréter. Mais c'est un fait, le constat final est bien qu'ils en ont plus marre d'aller voter que les autres, et que cela se voit de plus en plus.
Une tentative d'explication du phénomène : les catégories pré-cités rencontrent (a priori, mais pas toujours en réalité et selon les cas) plus de difficultés que les autres catégories socio-professionnelles plus aisées. Tout du moins ils le ressentent comme tel, car certains critères ne sont pas pris en compte si l'on compare uniquement les revenus (temps hebdomadaire réel de travail, irrégularité des horaires, pénibilité physique, charge mentale selon l'implication que chacun met à sa tâche, ...). Toujours est-il que si l'on envie le statut d'autrui, on peut essayer d'en changer, non? La loi qui interdit de changer de profession n'a pas encore été promulguée que je sache? Bon OK, les écueils avant de s'engager dans une formation sont nombreux : temps disponible, coût de certaines écoles, enfants à élever, ... Bref, peu importe les raisons que chacun invoquera, je ne vais pas essayer de les interpréter. Mais c'est un fait, le constat final est bien qu'ils en ont plus marre d'aller voter que les autres, et que cela se voit de plus en plus.
Soyons toutefois justes et ne stigmatisons personne, ces catégories populaires et/ou revendicatrices ne sont plus les seules à user de râlerie, du droit de grève et de l'abstention au moment du vote. C'est devenu presque global dans la société (45% d'abstention chez les cadres aussi!). Ce doit être une sorte de discipline nationale. Les week-end sont trop occupés par les loisirs, la famille? La faute au travail le dimanche? L'habitude de tout faire depuis son smartphone sans se déplacer? Bon je sais pas, je donne ma langue au chat!
Je ne ferme pas non plus les yeux devant les difficultés (réelles ou imaginaires) qui engendrent les mécontentements et le désintérêt de tous nos électeurs fantômes. Mais bloquer les autres, ajouter du désordre, ne rien proposer ou aller à la plage ne me semble pas très utile dans tous les cas... ?
Bref une France apaisée, sereine, unie et volontaire serait un bel exemple dans le contexte anxiogène que les médias en continu nous rabâchent tous les jours. On a bien le droit de rêver, même adulte non? Allez dire à vos enfants qu'ils ne le peuvent plus pour voir leur réaction?
Attention, le week end à venir s'annonce beau. Les paris sont donc lancés pour le second tour.
Qui donc prétextera ne pas pouvoir se déplacer en arguant :
ou plus respectable,
plus jeune,
encore plus jeune,
en mode "je suis un rebelle / j'assume",
mais probablement aussi (snif) :
Ne vous tracassez pas trop, nul citoyen n'est parfait, a commencer par moi-même. De toute façon, aller consommer et se reposer le long de notre belle côte vendéenne, c'est aussi bon pour l'économie et pour le moral! Alors faites ce que bon vous semble et bonne semaine.
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